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Publié le 19/06/2017
Il ne faut pas toujours se fier au bon sens (ce n’est pas parce que l’on se repose un peu que l’on grossit !) ni aux proverbes : « qui dort dîne » ne signifie pas que lorsque l’on dort on peut se passer de manger (autrefois à l’auberge si l’on prenait une chambre il fallait prendre un repas !).
Toutes les études épidémiologiques réalisées depuis 15 ans le montrent : quel que soit notre âge, un déficit de sommeil est fortement associé à un risque accru de surpoids voire d’obésité !
Malheureusement non, nous ne sommes pas tous égaux face au sommeil (et au poids d’ailleurs), certains ont besoin de peu de sommeil, d’autre de beaucoup. Au-delà de la quantité, les notions de qualité du sommeil sont primordiales.
Le manque de sommeil ainsi que les perturbations des rythmes circadiens ont des conséquences métaboliques importantes. Ils sont, sous l’effet de gènes eux-mêmes, dépendants de l’alternance veille-sommeil, lumière-obscurité.
Les études montrent clairement que les rythmes décalés et/ou le déficit de sommeil favorisent un profil d’insulino-résistance et de diabète de type 2. À cela s’ajoutent les effets du travail décalé, posté ou de nuit qui, d’une part réduit la thermogénèse postprandiale, d’autre part fait manger plus ou moins bien…
Si l’on se rappelle que 15% des Français travaillent en horaires décalés, on conçoit l’importance de ces rythmes sur la santé métabolique.
Coucher tardif et privation de sommeil semblent caractériser notre société : le temps de sommeil a été réduit de 1h30 en moyenne depuis 40 ans, particulièrement chez les adolescents.
Cela s’est accentué avec le changement d’heure instauré en 1976 qui fait que
Mais ce sont surtout les écrans, tablettes et autres portables ainsi que la perte du contrôle parental (télé dans la chambre pour 30% des enfants de 10-12 ans dans le Nord) qui semblent être en cause.
Que ce soit pour passer le temps ou pour me tenir éveillé : en général, entre 20h et 24h (ou plus) ce ne sont pas les fruits et les légumes que l’on mange pour tenir le coup, mais plus un morceau de chocolat (voire la plaque), une glace, un paquet de chips, des gâteaux.... Le cerveau grand consommateur de glucose, seul en activité, cherche à compenser : gare au grignotage !!!
D’un point de vue hormonal, les dettes de sommeil provoquent :
Pour éviter de prendre des centimètres de tour de taille, il est donc primordial d’avoir un nombre d’heure suffisant de sommeil,
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